• L'ancien et gros pâté de maisons occupant l'actuelle Place Denisest enfin démoli  .Les municipalités successives depuis Edouard Pech travallaient à  ce projet  Il a falu une à une acheter les maisons, pratiquer des échanges pour obtenir la maîtrise du sol. Il y avait un ancien couvert avec 2 grandes arcades en pierrre où "l'estamarni" venait chaque année  étamer les couverts de très nombreuses familles. On repartait pou un an avec cueillères et fourchettes remises à neuf. Puis la boulangerie achetée par FAURE Georges s'est installée rue Saint Jean à la place du café PAGES. Que de changements dans le vieux bourg et combien d'habitudes qui prenaient fin. Un café en moins, une boulangerie qui déménage, suivie par la Maison Communale, qui elle aussi se déplacera en 1957 aux anciennes écoles de garçons en bordure de la R.N. 118. Combien de souvenirs de Conseils de Révision, réunissant les autorités militaires  aux autorités civiles départementales et les jeunes conscrits à jamais effacés.

    Mais ce n'est qu'en 1964, que la municipalité de Georges ROUX pourra enfin faire démolir toutes les vieilles maisons et la mairie.Beaucoup de poussière pour les voisins qui vont pouvoir apprécier un grand espace ensoleillé, ombragé par quelques arbres.Les camions n'eurent pas à aller très loin apporter tous les matériaux de la démolition puisque c'est la place  d'Aude qui s'est agrandie sur le lit de l'Aude par  l'apport de ces déblais Une nouvelle et harmonieuse bera a été dessinée et un grand espace permet depuis d'accueillir toutes les animations pour foires ou fêtes de la Saint Jean

    C'est l'ancienne Mairie qui nous apportera sa surprise.

    En effet, le vieux tractopelle, tirant à bout de bras sur les poutres de la toiture provoqua un véritable effondrement des tuiles , chevrons et volige au milieu d'un nuage de poussière.
    Au milieu de tous ces gravats et au dessous car plus léger , on remarque un rouleau de papier journaux. Quelques badauds,curieux, demandent au conducteur d'arrêter l'engin. Ils veulent se rendre compte de ce que peut contenir ce paquet qui les intrigue.
    Recueilli, le tas de journauxest secoué pour le dépoussiérer. Quelques ficelles entourent et ligotent l'ensemble. Un curieux sort son couteau, tranche les liens et déroule le contenu; Apparaît alors

                                                                     L'ETENDARD NAPOLEON

    Surpris, étonné desa découverte, le groupe comprend que l'étendard , bien ficelé et protégé par des journaux a été caché, depuis le grenier, sous les tuiles.

    Personne n'en avait connaissance. Il a été nettoyé,  immédiatement apporté à la nouvelle Mairie qui depuis l'a exposé dans notre salle d'honneur.

    Alors !

    Pourquoi, comment, quand ?

    Qui est-ce qui l'a procuré à Couiza ?

    Qui est-ce qui l'a caché et protégé ?

    L'on peut proposer avec beaucoup de réserveune hypothèse

    L'histoire politique de la France, très mouvementée au XIXème siècle est peut être à l'origine de la conservation et de la dissimulation de cet emblème.

    La graphie de COUISA avec S, date du 1er emirecar c'est l'époque où prévaut pour COUIZA la prononciation en Languedocien donc COUISA car jusqu' à la Révolution de 1789, on écrivait et prononçait COUIZAN

    Il s'agirait donc de Napoléon 1er.
    Si, lecteurs vous pouvez nous apporter d'autres versions ou analyses concernant ce drapeau, véritable témoin de notre histoire locale, Mémoire de Couiza serait heureux d'en prendre connaissance et pourrrait les publier.

     


    votre commentaire