securité civile

                    SECURITE CIVIL E

La population couizannaise a toujours eu la fibre sociale. De nombreuses « sociétes de secours mutuels » avaient vu le jour dans le village afin de venir en aide aux personnes dont les revenus étaient modestes.Les maladies et les accidents du travail étaient nombreux à cette époque là.

Vous pouvez encore admirer, à la salle d'honneur de la mairie une de ces bannières datant du début du xx ième siècle.

A l'initiative de quelques personnes, il se crée en 1973, une association dénommée « SECTION DE PROTECTION CIVILE DU CANTON DE COUIZA »

Cette association a pour but la formation de personnes qui devaient ensuite grossir le Corps des sapeurs pompiers volontaires. Celui-ci, déjà bien structuré, a besoin de pompiers formés aux gestes qui sauvent afin d'intervenir plus efficacement lors des interventions.

Des moniteurs, après formation, assurent les cours, ce sont:

_LOUIS OLIVE

-PAUL RESMINI

-FRANCOIS MARRE

-HENRI JALABERT

La mairie met à disposition divers locaux municipaux afin de « passer » l' examen., supervisé par le Directeur Départemental de la Protection Civile, Monsieur Destainville(préfecture) et de certains membres du jury dont un médecin.

En cette année 73, le Président de l'association est :

-DELPRAT GEORGES

Et le bureau se compose de:

vice- président : CENEDA Jean

secrétaire : CUGUILLERE Paul

trésorier :MALET Léopold

Ensuite, d'année en année, de nombreux secouristes sont venus se former et de nombreux présidents se sont succédés.

en 75 BOURREL ANNICK

76 RESMINI PAUL

81 BURGAT ROSE

85 RESMINI PAUL

88 RAYNAUD JACQUES

89 DENARNAUD JEAN CLAUDE

92 LLOBAT TRINITE

95 JALABERT HENRI

Le bureau évolue également mais le bénévolat persiste.

Le Brevet national de secouriste a subi quelques modifications pour devenir « attestation des premiers secours »

Pendant de nombreuses années,Didier DENARNAUD, d'Espéraza, a assumé gracieusement la formation.. Il est allé ensuite rejoindre le S.D.I.S à Carcassonne.

Les communes du canton de Couiza ont compris l'intéret d'accueillir ces volontaires.Pour soutenir l'effort reconnu des formateurs qui venaient souvent de loin, elles mettaient à leur disposition, et dans les meilleures conditions, les salles pour dispenser leurs cours.

Ensuite, faute de formateur accrédité, cette association qui a rendu service à de nombreuses personnes en leur dispensant, »le geste qui sauve » a du cesser ses activités et se mettre en sommeil.

Elle l'est toujours à ce jour.

Fait à COUIZA, le 2 septembre 2011

ANDREE SIRE