• Les sportifs de Couiza n'ont pas toujours eu à leur disposition les installations que nous utilisons aujourd'hui.

    LA CHASSEa toujours été pratiquée et a répondu à toutes les demandes: perdreaux, cailles, lapins, lièvres, sangliers avec plus ou moins de bonheur suivant les années.

    LA PECHE sur nos rivières a également connu ses adeptes depuis la nuit des temps. Certesexistaient des droits de pêche, constituant une véritable réserve  où seul le tenant du titre  qu'il payait ,pouvait pêcher, lancer l'épervier et même placer des filets. C'était un véritable droit féodal.

    Le simple pêchaur à la ligne, au lancer à la mouche ou au bouchon, ne revenait cependfant jamais bredouille et truites, barbots,cabots et même anguilles ont servi de menu à de nombreux repas. Evidemment , s'ajoutaient le braconnage pour quelques initiés la pêche à la main"la gaougne" pour les plus courageux et pour les enfants la pêche à la bouteille qui consistait d'abord à ouvrir le fond d'une bouteille de blanquette, opération très délicate, pour attraper quelques vairons à faire en omelette pour le goûter.  

    LES MARCHEURS, les promeneurs, les coureurs de fond ont toujours eu leurs terrains de jeux privilégiés avec le plat de Gournet ou les côteaux du Soula ou de Mont Joseph.

    LES NAGEURS depuis toujours sont les mieux nantis , favorisés par nos deux rivières. La Salz a accueilli les premiers barboteurs dans son eau tempérée et salée ainsi que les baigneurs plagistes, amoureux de soleil sur les berges enrochées ou sablonneuses du gourg du Petit Facteur ou à la "païchère"du Moulin.Les ruines du château de Coustaussa veillaient sur nous et tous les Couizanais filles et garçons apprenaient à nager dès leur plus jeune âge. L'Aude était un deuxième cap, autre chose. Plus torrentueux, il ne permettait pas de "leçon".Il fallait déjà être aguerri pour descendre les eaux rapides léchant les bancs rocheux. Le grand rassemblement s'effectuait sur la plage étroite de cailloux au pied des jardins et de l'usine à côté du  Pont Vieux. Les filles n'osaient pas venir à cet endroit car le site était trop dangereux. En effet, , depuis la plage  la hauteur d'eau était rapidement impressionnante. Un véritable trou de plus de quatre mètres de profondeur longeait toute la "muraillasse"et la pile du pont.. La majorité des garçons escaladait le mur ou s'accrochant aux joints à aspérités des pierreset arrivé sur sa crête, au niveau des jardins, signalait aux copains par de grands geste et des cris son escalade , heureux d'y être arrivé. Régulièrement, le propriétaire des lieux, Victor Mariou, agacé par ces sauvages visiteurs qui des fois lui chapardaient  fraises ou abricots , venait" crier " contre ces indésirables qui ne devaient leur salut  qu'en sautant depuis quatre mètres de haut dans la rivière ou faisant la "bombe"  ou d'une façon plus sportive et élégante en plongeant tête première. Par affouillement, au cours des ans, l'Aude a créé une véritable grotte sous les jardins. C'est une véritable réserve à poissons. Les jardins dans les années 60 ont connu un affaissement , véritable trou cratère que le propriétaire a dû faire combler. La pile du pont, de l'arche principale, suite aux diverses inondations a été dégarnie au pied de sa fondation en béton et un trou d'eau de plus de trois mètres de profondeur s'est formé mais sur une très petite surface. Quelques jeunes garçons courageux mais très peu nombreux, montaient sur le parapet du pont, et d'une hauteur de plus de  six mètres.sautaient droit dans ce minuscule puits. C'était très danbgereux car pour avoir assez d'eau pour les recevoir , ils visaient pour plonger à tout juste un mètre de la dalle béton..Il n'y a jamais eu d'accident mais même les spectateurs adultes n'encourageaient pas cet exercice véritable exploit à risque... Un autre lieu , beaucoup plus agréable et même sympathique attirait par  contre plus facilement les filles. Ce sont les gorges de Cascabel avec son décor, son eau claire peu profonde, sa mini plage de sable sa source, et sur l'autre rive, en face, les rochers en escalierqui permettent une bonne exposition au bronzage.La paroi rocheuse est percée de petites grottes  véritables marmites creusées dans le temps par les eaux tumultueuses de l'Aude.La longue et calme étendue du lit de la rivière permettait de lancer des cailloux  colorés qu'il fallait retrouver en nageant sous l'eau sur une trentaine de mètres. Il y avait des jeux mais aussi quelques rendez-vous amoureux. Aujourd'hui ces sites ne reç_oivent plus que les canoës.

    Pour les adultes, les 35 heures n"étant pas encore pratiquées, les semaines de travail étaient assez longues. A la sortie de l"usine ou de l"atelier,c'était la vigne ou le jardin qui demandaient des soins. Ce n'est que le dimanche, après un repas familial que l'on jouait une partie de boules . La pétanque avec les concours connus aujourd'hui ne se pratiquait pas.

    Par contre, et ce depuis les années 20, le rugby avait acquis quelques joueurs et quelques pionniers s'essayaient à ce jeu très moderne du ballon ovale sur un bout de terrain désaffecté à l'emplacement de l'école primaire et plus tard au parc municipal.Rien d'officiel dans cette première approche sans club, sans terrain, sans licence, sans assurance qui ne permettait qu'une rencontre amicale de temps en temps dans la saison. Nous devons préciser que Couiza avait déjà connu et pratiqué une approche du rugby. C'était en 1901 à l'occasion de la fête annuelle des écoles.  En effet, nos jeunes scolaires ont disputé le premier match de rugby à Couiza et ne savons pas s'ils ont gagné. De nombreuses questions auxquelles nous ne pouvons répondre, nous  interroger.  "Mémoires de Couiza" apprécierait de recevoir quelques informations sur ce sujet et tant d'autres. Merci d'avance.

    Les annés 30 apportèrent le ballon rond et son football. Une aire de jeu baptisée terrain dans le Parc Municipal . Pas de championnat mais quelques parties amicales laissent encore et quelques sportifs de tout âge purent taper dans un ballon et dribbler devant l'adversaire. Le jeu étaiut plutôt rude qu'élégant.Pas de championnat  mais quelques parties  amicales laissent encore de nombreux et agréables souvenirs. Pas de club, pas de maillot, souvent pas de crampons au début, pas de vestiaires, heureusement Aude n'était pas loin...

    Enfin en 1936 la municipalité conduite par Jean-Baptiste Bieules, avec le soutien des écoles primaires de garçons dirigées par Mrs Jean-Marie Abadie et Albert Aubert, prit l'initiative de construire un terrain de tennis dans le Parc Municipal: un court goudronné, un dégagement suffisant tout autour, un filet règlementaire et un grillage galvanisé de quatre mètres de haut clôturant l'ensemble. Telle fut la prmière installation sportive officielle de Couiza.

    L'école de garçons fut dotée de raquettes et de balles et nos deux maîtres s'investirent professeurs de tennis pour initier tous leurs élèves à cette discipline qui connut rapidement un énorme succès. Quelques adultes prirent goût à ce nouveau sport et un club fut créé en 1946.

    Couiza fut un des premiers villages à pratiquer officiellement ce sport et à engager une équipe dans des rencontres. Notre commune fut certainement la première dans l'Aude à favoriser ce sport à l'école primaire. Félicitons nos courageux initiateurs car depuis nous en recueillons les fruits. De talentueux joueurs ont porté nos couleurs à l'extérieur et l'esprit tennis est bien ancré dans notre environnement.

    1941 La guerre est en cours.   L.'éducation nationale demande aux élèves de s"investir dans le sport .Pour cela la municipalité Bieules trace et construit un parcours sportif sur l'emplacement du terrain de foot.En forme de grand U, il cmprenait toute une série d'obstacles qu'il fallait passer dans le meilleur temps. Il débutait par une courte course à travers des chicanes, puis il fallait ramper sous un treillis de chevrons,descendre dans une fosse , remonter et escalader un mur. Ensuite vous attendait un immense portique bois, très haut, avec suivant le programme, corde lisse, corde à noeuds iu une échelle flottante. Suivait une série d'échelles bois, placées à l'horizontale à 2 mètres de haut, où, suspendu aux barreaux, il fallait avancer sans toucher le sol. Le parcours se terminait par une rapide course d'une vingtaine de mètres avant l'arrivée eLles meilleurs temps désignaient et classaient les vainqueurs qui recevaient les honneurs en se présentant sur les marches du podium décoré des anneaux olympiques. Il s'agissait des trois meilleures performances , le premier occupant la marche la plus élevée. C'est le seul vestige  du parcours qui existe encore aujourd'hui..

    1945 Le rugby à XV fait sa réapparition à Couiza. Un club est né, Le Racing Club Couizanais aux couleurs vert et blanc, qui participera dans quelques années à un championnat. Pour cela, un champ loué par la municipalité conduite par Edouard Pech va recevoir le tracé d'un terrain de rugby. Il est assez pentu pour ne pas dire beaucoup et est de dimensions un peu réduites Situé au Plâ du Moulin, il n'a aucun équipement de vestiaire et sanitaire. Les cars des visiteurs ne peuvent y accéder car le chemin de Gournet ne le permet pas. Une haute et étroite passerelle bois construite par les artisans locaux permit d'enjamber la Salz par la route de Rennes les Bains L'approche par les cars ou les voitures facilita l'arrivée des joueurs qui souvent se retouvaient en fin de partie à se débarbouiller dans la Salz;Si l'équipe visiteuse avertie se déshabillait dans le car, les  joueurs locaux étaient  accueillis chez Charles et Marthe Mariou puis plus tard allèrent   aux douches municipales. Nous gardons tous de ce site où de grands matches  épiques se déroulèrent des souvenirs inoubliables. Nos éternels rivaux Thuir ou Sallèles s'en souviennent encore.

    1960  Après l'achat du château des Joyeuse et du terrain attenant un véritable terrain de sport est construit en 1962 par la municipalité Georges Roux. C'est un stade pour le rugby tout simplement  aplani et clôturé par une main courante servant à l'arrosage. Rapidement les vestiaires dignes de ce nom furent édifiés. Des douches, un local pour l'arbitre dinnaient au Stade des Joyeuses une bonne notoriété méritée de par son excellent gazon sur un sol sablonneux parfaitement drainé conservant un bon état même sous la pluie.

    Un court de tennis en matériaux poreux et répondant aux normes officielles vint compléter l'équipement  de ce stade et remplacer ainsi celui du parc qui sétait détérioré.

    1974 L a mise en place du collège et des écoles primaires demandait un complément d'éducation sportive. Pour répondre à ce besoin, la municipalité Roux, fit construire un gymnase. Un véritable plateau de gymnastique put accueillir les élèves en toutes saisons avec vestiaires et sanitaires .De nombreuses activités collectives purent se créer comme le hand ball, le basket, le volley ball etc...

    1982 Une forte activité associative provoque une forte demande dans de nouveaux domaines. Sous la municipalité Lucien Faure il fut construit la maison des associations recevant la Maison des Jeunes, puis la salle de judo avec son tatami qui accueillera  divers clubs de gymnastique  volontaire, puis, deux nouveaux courts de tennis.

    1984 La même municipalité ayant acheté l'usine du Mécanique en 1978 mit à la disposition du club de Culturisme une grande salle voûtée parfaitement équipée . Appareils de musculation et d'entretien avec tout un équipement sanitaire permirent à Couiza d'avoir le club le mieux doté de la région.

    1989 Cest le club de pétanque qui pratiquait ses ativités et organisait ses concours sur toutes les places du village ,  qui reçoit à son tour un véritable terrain aux abords du château, délimité en plusieurs emplacements et éclairé pour les concours nocturnes .

    1993 Un nouveau plateau multisports est construit par la municipalité Guy Aurifeuille au Parc Municipal sur l'emplacement de l'ancien court de tennis détérioré.Il permit une meilleure utilisation du gymnase en doublant les possibilités d'accueil pour des disciplines déjà en cours.

    Dans le temps déjà et pour gérer toutes ces activités, les dirigeants avaient eu la bonne idée de rassembler toutes les associations, de les fédérer afin de favoriser les meilleurs rapports dans un bon esprit entre elles, de les aider dans leur igestion et de permettre la création de nouvelles disciplines.Pour cela ils ont créé le 10 janvier 1946 le C.O.C.' Club Omnisport Couizanais) aux couleurs sang et or.

    Depuis, sous son égide, nous avons le plaisir, nous servant de ces réalisations , de connaître  une longue liste d'utilisateurs qui par leur diversité répondent aux besoins de notre jeunesse.

    A ce jour, voici les clubs qui existent à Couiza ou ont existé. Certains peuvent avoir arrêté  et d'autres sont en sommeil attendant une reprise. Il en reste suffisamment "présents" pour satisfaire tout le monde.. Le C.O.C. regroupe en cette fin d'année 2011 :

    - Le Rugby Club Couizanais officiellement né le 30 avril 1945 mais pratiqué officieusement depuis 1934, il devint dès 1946 l'activité la plus forte du club omnisports et fut désormais appelé C.O.C.

    - Le Tennis Club créé lui aussi officiellement le 10 janvier 1946 bien que pratiqué auparavent.

    - Le Pétanque Club idem que le tennis club

    - UFOLEP, section rugby sous l'égide de l'Education Nationale créé pour les minimes en 1964

    -  Ecole de rugby section COC créée en 1965 pour les jeunes garçons de 10 à 15 ans

    - gymnastique volontaire crée le 12 juillet 1977 avec contrat de la Jeunesse et des Sports Départementale

    - Entente Foot  Couiza, Espéraza, Rennes les Bains créé en février 1978

    - Section culturisme créé vers 1980

    - Section judo créé vers 1980

    - Section musculation créé le 24 décembre 1984

    - Section Moto Club  avec terrain de Rennes le Château créé le 27 février 1985

    - Les contrats bleus présentés par l'Education Nationaleen 1987 pour initier et former la jeunesse de 6 à 12 ans dans de nombreuses disciplines. A travers ces contrats, l' école de rugby suite à une baisse d'effectif générale a fusionné avec l'école de rugby du C..A .Espéraza en 1970 sous le nom de COES. Cette nouvelle entente a fusionné également au bout de quelques années avec l'école de rugby de l'U.S. Quillan donnant naissance à l'A.R.P.A.et à l'Entente Haute Vallée Junior.

    - Section foot féminin   Couiza Esperaza    

     - Section Danse

    _ Section Badmington 

    - Section cyclo créée le 30 janvier 1990

    - Section CATE créée en 1990 pour l'aménagement du transport des enfants Section basket créée en 1991

    - Section Aîkido créée le 27 novembre 1995

    - Section Hand-Ballcréée en janvier 2000

    - Section Street Hockey créée le 18 mai 2001

    - Entente COES (Couiza, Esperaza) créée le 19 juin 2001

    C'est la fusion entre le club de rugby CAE à Espéraza et le club de rugby Club Couizanais devenu COC en 1946

    Voilà toute notre richesse sportive humaine et matérielle.

    Félicitations à tous les pratiquants et dirigeants .

    Merci à toutes les municipalités et à la population couizanaise.

                                                                                                                         NOVEMBRE 2011

                                                                                                                                       


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