• MONUMENTS A LA MEMOIRE DES COUIZANAIS

    MORTS POUR LA FRANCE

    GUERRES DE 1914 1918 ET 1939 1948

     

    La guerre de 14-18 est finie. La France a gagné cette sale  guerre et le 11 novembre 1918 est signée la fin des hostilités. mais à quel pris!

    Notre pays a sacrifié toute une génération d'hommes dans ces longs et terribles combats. Chaque village a une longue liste de tués ou de disparus.
    Couiza a payé sa part rt de nombreux foyers sont détruits, car le disparu n"apporte plus son amour, sa part de travail et de bien être poue assurer la vie de la famille.L"économie nationale est au plus bas. Les femmes veuves doivent assurer seules l'"éducation des enfants et la sécurité des biens. Une période difficile doit encore être vécue.

    Les municipalités, traumatisées par ces nombreuses difficultés dues aux nombreux absents souhaitent reconnaître et marquer le sacrifice de leurs soldats. C'est pour les honorer et ,pour rappeler aux futures générations que le don de leur personne n'aura pas été vain, que de nombreuses villes et villages ont voulu témoigner cet engagement en édifiant un monument aux morts.

                                                                                                                                                                                                                                              La commune de Couiza, conduite par Mr LAFONT a pris la décision  de témoigner en 1923 et a fait réaliser son monument par l'entreprise GAUDIER REMBAUX de AULNOYE NORD

    Pour honorer ces morts, avec le respect qui leur est dû, il fallait l'édifier dans un endroit approprié. Le cimetière fut retenu pour lui donner un caractère de recueillement et solemnité. Pour cela, il fut crée une terrasse surélevée,en forme de demi-cercle  dominant l'ensemble de ce lieu de repos, accessible par un large escalier..

    Cest là, au bout de l'allée centrale que s'élève sous un portique une "République" présentant le Drapeau Français d'un bras et soutenant un soldat tué au combat pour la Patrie dans l'autre.

    Sur un socle surélevé en pierre taillée, quatre colonnes soutiennent un chapiteau toujours en pierre grise élégamment décoré.Le monument est sculpté dans un marbre blanc.C'est un très joli ensemble haut de cinq mères. ceinturé par quatre petits piliers reliés par une chaîne protectrice. Les quatre côtés présentent en soubassement des surfaces lisses où sont gravés, année par année, les noms des trente neuf Couizanais morts pour la france.

    1914

    FOURNIER PAUL

       CAZEU   VICTOR   

    COUX PAUL

    VIVIES FRANCOIS

    BARDOU LOUIS

    PUEL LOUIS

    BAUX PASCAL

    SERRET AUBAIN

    GAYCHET BERNARD

    BELOT ALBERT

    MAURY EMILE

    GAYCHET ELOI

    1915

    SAUNIERE ADRIEN

    SIAU ERNEST

    PLANEL THEOPHILE JEAN

    PLANTIER PIERRE

    CROS EMILE

    CASSAGNAUD AUGUSTIN

    JAMMES BAPTISTE

    1916

    SIAU DANTON

    CAZENEUVE ETIENNE

    RAYNAUD PAUL

    PLANEL ADRIEN

    JAMMES JULIEN

    RAYNAUD EUGENE

    1917

    CLANET CYPRIEN

    PECH ANTONIN

    DEMAY OSMON

    SARTRE FRANCOIS

    CRABOL MARIUS

    GAVIGNAUD LEON

    1918

    PLANEL GABRIEL

    ALAUX PIERRE

    LAFFITE PAUL

    RAYNAUD EMILE

    BEZIAT FORT MARIUS

    RABAUTE ROMAIN

    1920

    JAMMES PAUL

    1923

    CANABY ELOI   

    L'église Saint Jean -Baptiste a tenu aussi mais d'une façon plus personnelle à honorer les morts de la paroisse . C'est à l'initiative de MRs  MARIOU et  CASTEL Jean que 133 souscripteurs ont assuré le coût  d'un présentoir moulé par l'entreprise GISCARD de TOULOUSE.Le monument, présenté en trois volets porte également les noms des Couizanais morts pour la France. Lors du scellement de ces moulages sur le mur intérieur d e l' église proche des Fonds Baptismaux, la liste des donateurs a été placée derrière les panneaux, ainsi cachée des regards.

     

    Puis la guerre de 1939 1945 apporta de nouveau son lot de malheurs, de deuils et de difficultés.

    Le 8 Mai 1945 la France est enfin libérée de l'oppression allemande. Avec les Alliés, elle est sortie victorieuse de cet affrontement.

    Comme dans de nombreuses villes, la municipalité de Pech Edouard a également fait graver sur une plaque les 16 noms des Couizanais qui ont perdu la vie dans cette épreuve.

    La voila fixée sur le socle du Monumlent aux Morts

                                                                    AUX ENFANTS DE COUIZA

                                                                       MORTS POUR LA FRANCE

                                                                                    1939 1945

     

    DENIS EUGENE

    DENIS HENRI

    REDONDO RAYMOND

    FERRAN JEAN

    VERDIE HENRI

    CARTIER JULES

    OLIVE JEAN

    CLEMENT JULIEN

    GAYCHET MARCEL

    PARIS MARIUS

    DEL BOSQUE FELIX

    BLASQUEZ RICARD

    HERRERO JEAN

    LT RASTOUIL JACQUES

    VIDAL PIERRE

    GAVIGNAUD LOUIS

    accompagnée d'une deuxièmr plaque, fixée sur le soubassement:

    LA VILLE DE COUIZA

    A LA MEMOIRE

               DES FRANCAIS D'OUTREMER

                                                                    MORTS POUR LA FRANCE    

     

    Puis, dans les années 60, la municipalité ROUX Georges, après avoir agrandi la place de l'ancienne mairie , a aussi voulu respecter le souvenir de deux Couizanais ,g rands résistants à Lyon de 1942 à 1945 en scellant une plaque mentionnant leur nom sur le mur de leur maison.   Il s'agit de DENIS Eugène et DENIS Henri , père et fils, morts après dénonciation en déportation.En leur honneur, ce nouvel espace aménagé s'appelle désormais "PLACE DENIS"   

    Depuis 1923, pour les jours d'anniversaire du 11 Novembre et du 8 Mai,toutes les municipalités ont organisé des cérémonies regroupant tous les corps constitués de Couiza et invité les enfants des écoles accompagnés de leurs maîtres.

    Le cortège, partant de la mairie, et à pied, arrivait au" Monument aux Morts  pour la Fance" pour y déposer une gerbe de fleurs, respecter une minute de silence, pendant que les drapeaux mis en berne en souvenir des disparus dont les noms gravés représentent presque toutes les anciennes familles locales , et écouter une brève allocution des autorités. Au retour, la dislocation de ce rassemblement se faisait au centre du village, Place DENIS après que le Prédident CASTEL de l'Union Combattante, ayant fait respecter une nouvelle minute de silence en souvenir des deux héros résistants, invitait au nom de  la municipalité   tous les participants qu'il remerciai à aller prendre l'apéritif de l'amitié aux cafés.

    Aujourd'hui, depuis les années 90, une stèle, implantée dans un espace vert, au début de la promenade de Gournet,en bordure de la Salz, remplace nos "monuments", en accueillant à chaque anniversaire le cortège officiel

    Plus aucune liste nominative gravée assurant le souvenir de nos "Morts"

    Plus aucune date, c'est très imperssonnel, anonyme

    .Pas de recueillement possible

    Les familles ne retrouvent pas de trace de leurs chers disparus, napportent aucune feleur. Certaines, pour rappeler un évènement vécu et partagé le font encore au vrai "monument", bien que le porte gerbe  , inemployé,est écarté sur le côté.

    Certes, le cortège officiel, par son hommage au pied de la stèle appelle à respecter le souvenir

    Ainsi va la vie.

     MONUMENTS A LA MEMOIRE DES COUIZANAIS

    L'inauguration du "Monument" au cimetière a eu lieu le 9 septembre 1923 sous la Présidence de Mr le Préfet de l'Aude invité par la municipalité de Couiza conduite par son maire le Docteur Lafont Jules.

    Un repas servi par le restaurateur MARIOU, rue St Jean a réuni tous les vonvives et cloturé cette journée du souvenir.

                                                                                                                                                                                                l

     

     

     

     

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