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    RENSEIGNEMENTS DIVERS ET ORIGINAUX CONCERNANT COUIZA

    au cours des XVI XVII et XVIIème siècle relevés aux archives

    départementales de l'Aude par Albert BAYROU en 1994 

    1577

    En janvier les protestants envahissent et pillent le château du

    Vicomte de Joyeuse

    1686

    Droits et biens de la communauté

    1° une maison et une place publique qui ne sont point sur le compoix et qui sont exempts de la taille

    redevance du seigneur     : 3 livres 15 sols

    2° droit de dépaissance   : 7 livres 10 sols

    3° 2 foires

    4° La communauté afferme le corraiage (travail du cuir)  35 livres

    1714

    Dépenses de la communauté :

    Pour les livres consulaires          30 livres

    Pour l'albergne du seigneur          11 livres

    Pour le compte des cabaux            9 livres

    Pour l'entretien de l'horloge          12 livres

    Pour les gardes-terres                  50 livres

    Pour le salaire du régent              150 livres

    Pour les affaires imprévues             60 livres

                                                    292 livres

    1734

    D'après le procès verbal de vérification, le compoix datant de 1719 est en parfait état; il a été autorisé le 24.VII.1719 pour 445 sétérées, 3 coupes et demie (mesure de Toulouse)

    Le compoix est défectueux en l'allivrement : 103 livres, 7 sols, 2 deniers

    Il y a 3 anciens compoix : 1646, 1665, 1680.

    Il y  aurait un autre compoix entre les mains de Jean MIR qui ne veut pas le rendre, il s'est absenté ce jour.

    Il y a un compoix-cabaliste.

    Il y a des papiers disposés dans un coffre qui se trouve dans l'Hôtel de Ville avec un vieil inventaire.

    Le curé est FOURIE. Le 1er consul est CROUSIERES.

    1738

    Droit de mesurage sur toutes les espèces de denrées qui se mesurent dans le présent lieu...

    Ce droit n'est payé que par les étangers 

                         1 sol par setier de grains

                          1 sol par charge de vin 

                           1  sol par migérée d'huile

     Il rapporte par an 1811 sols.

    1748

    Le 10 juin, MATHIEU, inspecteur des travaux publics de la Province , vérifie les dégradations faites aux piles du  pont construit sur la Sals.

    Nous aurions trouvé :

    1° que les 2 piliers du pont, qui n'a que 3 arches de différente grandeur, avaient  été bien dégradées par les inondations  depuis la retraite des empêtemens jusqu'à la naissance des arches

    2° les 2 culées nous ont paru être en bon état

    3° il serait nécessaire de construire un mur de 40 toises.

    4° rehausser le mur construit sur le bord de la rivière, à  l'extrémité du village, vis à vis du cimetière et de fermer l'arceau qui est près du pont.

    DEVIS:

    La toise cube de maçonnerie à                                           30 livres

    La toise cube de déblais ou remblais à                                 2 livres

    La toise carrée du pavé en pierre à                                         3 "

    La toise carrée du pavé en cailloux à                                     2 "

    Les réparations des piles du pont   estimation                  350 "

    Pour conserver les faubourgs et empêcher que les

    eaux ne passent à côté du pont      estimation                   3 500 "

    Pour la réparation à faire à l'extrémité du village

    pour empêcher les eaux d'y entrer    estimation                  1 100 "

    1750

    Il yeut 2 mariages, 12 baptêmes et 19 décès .On y dénombre 300 habitants

    Surface  :    961 sétérées

    Production :   500 setiers de blé et quelques menus grains qui suffisent à la consommation des habitants.

    l y a un pont en bois (actuel pont vieux sur l'Aude) et quelques artisans fort pauvres.

    Le revenu de la cure s'élève à 800 livres.

    La paroisse appartient à la Marquise du Bourg. Il y a des prisons dans son château. La justice s 'exerce à Alet.

    Impositions pour les deniers royaux :

                       taille :              2 094 livres 11 sols 11 deniers

                       capitation           225 livres 2 sols

                       dixième              231 livres 18 sols.

    1759

    Imposition          3 275 livres 1 sol 4 deniers

    1762

    On dénombre 113 feux (équivalent à près de 340 habitants

    1764

    Dépenses :

    Deniers royaux                                             2 571 livres

    Gages des 3 consuls                                         20 livres

    Albergue du seigneur                                         11 "

    Gages du greffier                                                  25 "

    Estimation des cabaux                                           6 "

    Entretien de l'horloge                                            12 "

    Loyer du" tinal " et de la cave du curé                 20 "

    Dépenses imprévues                                             30 "

    Pour le régent (instituteur)                                    150 "

    Pour la régente                                                       100 "

    Pour le receveur des deniers royaux                     20 "

    Pour le collecteur des impôts                                  28"

                                                                                    2 993 "

    Biens :

    Droit de mesurage

                                      1 sol par setier de grain

                                      1 sol par charge de vin

                                       1 sol par migérée d'huile

    Ces droits sont affermés pour un an.

                                      1762       pour        13 livres

                                       1763      pour         12 livres

                                        1764     pour          13 livres

    1788

    Tirage au sort pour les régiments provincial (milice)

    LOUBET Bernard                              court de taille               réformé

    FEDIE Etienne                                    court de taille              réformé

    RAYNAUD Jean-Baptiste , fils de Pierre                                bon

    AUTIE Jean, fils de Perre                                                           bon

    GUILHEM Jean-Baptiste, tailleur     court de taille             réformé

    PAGES Gabriel , fils de Jean               infirme                      réformé

    SIAU Paul, fils de François                                                          bon

    RAYNAUD François, dit BEILLON menuisier                     réformé

    FERRIE Marc-Antoine,                                                               soldat

    PECH Jean, fils de Jean                                                          garde-chasse

    Les Consuls : GAP et R.SAUNIERE

    On y dénombre   :   522 habitants

                                       122 hommes, 122 femmes, 278 enfants.

    1789

    13 janvier : réunion du Conseil Politique sous la présidence de :

    GAP Jean-Baptiste, 1er consul

    SIAU François, 2ème consulllll

    SAUNIERE Pierre, 3ème consul

    Greffier consulaire  : DERAMON

    Conseillers politiques : MIR Raymond et Etienne, frères

                                              FEDIE Ignace

                                              ROUBY François et Pierre, frères

                                              CROUSIERES Jacques

                                              BELON Jean-Baptiste dit BALOU

                                              VAYCHERE Louis

    Il est question de construire une rampe devant aboutir au grand chemin quitraverse ledit lieu ( aunourd'hui rue de la Rampe, qui aboutit sur CD 118)pour l'écoulement des eaux qui inondent parfois les rez-de-chaussée des maisons ( au niveau de la Sals).

    Le sieur FEDIE, apothicaire de Couiza, expose aux commissaires des Etats:

    "Depuis  environ 3 ans, la Province ayant trouvé à propos de faire la percée du dit lieu pour la continuation du grand chemin et de refaire presque à neuf le pont..." La maison du suppliant s'est trouvé dès lors exposée à supporter des dommages considérables ...Ils laissent aisément entrevoir la ruine totale de la dite maison si on n'en arrête bientôt le cours...

    1°  qu'il y avait une maison située à l'entrée du dit pont du côté du couchant qui garantissait celle du suppliant et qui, dans le principe, a été entièrement emportée pour donner au grand chemin sa largeur nécessaire.

    2°  que par les compléments qui ont été faits et qui s'élèvent jusqu'au 1er étage de ladite maison, les 2 portes d'entrée qu'elle avait sur la grande rue, du côté du midi, ont été entièrement interceptées ( on en voit aujourd'hui uniquement les linteaux, rue de la Rampe)

    3°  que ces mêmes eaux ne peuvent que rendre cette maison malsaine pour longtemps.

    4°  qu'elle est devenue jnhabitable...2000 livres pour...indemniser et...faire les susdites réparations.

    Jean DARAMON dans le même cas que le précédent réclame 2000 livres.

      

    ALBERT BAYROU          1994


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