-
Par agevermeil le 27 Avril 2011 à 16:29
RENSEIGNEMENTS DIVERS ET ORIGINAUX CONCERNANT COUIZA
au cours des XVI XVII et XVIIème siècle relevés aux archives
départementales de l'Aude par Albert BAYROU en 1994
1577
En janvier les protestants envahissent et pillent le château du
Vicomte de Joyeuse
1686
Droits et biens de la communauté
1° une maison et une place publique qui ne sont point sur le compoix et qui sont exempts de la taille
redevance du seigneur : 3 livres 15 sols
2° droit de dépaissance : 7 livres 10 sols
3° 2 foires
4° La communauté afferme le corraiage (travail du cuir) 35 livres
1714
Dépenses de la communauté :
Pour les livres consulaires 30 livres
Pour l'albergne du seigneur 11 livres
Pour le compte des cabaux 9 livres
Pour l'entretien de l'horloge 12 livres
Pour les gardes-terres 50 livres
Pour le salaire du régent 150 livres
Pour les affaires imprévues 60 livres
292 livres
1734
D'après le procès verbal de vérification, le compoix datant de 1719 est en parfait état; il a été autorisé le 24.VII.1719 pour 445 sétérées, 3 coupes et demie (mesure de Toulouse)
Le compoix est défectueux en l'allivrement : 103 livres, 7 sols, 2 deniers
Il y a 3 anciens compoix : 1646, 1665, 1680.
Il y aurait un autre compoix entre les mains de Jean MIR qui ne veut pas le rendre, il s'est absenté ce jour.
Il y a un compoix-cabaliste.
Il y a des papiers disposés dans un coffre qui se trouve dans l'Hôtel de Ville avec un vieil inventaire.
Le curé est FOURIE. Le 1er consul est CROUSIERES.
1738
Droit de mesurage sur toutes les espèces de denrées qui se mesurent dans le présent lieu...
Ce droit n'est payé que par les étangers
1 sol par setier de grains
1 sol par charge de vin
1 sol par migérée d'huile
Il rapporte par an 1811 sols.
1748
Le 10 juin, MATHIEU, inspecteur des travaux publics de la Province , vérifie les dégradations faites aux piles du pont construit sur la Sals.
Nous aurions trouvé :
1° que les 2 piliers du pont, qui n'a que 3 arches de différente grandeur, avaient été bien dégradées par les inondations depuis la retraite des empêtemens jusqu'à la naissance des arches
2° les 2 culées nous ont paru être en bon état
3° il serait nécessaire de construire un mur de 40 toises.
4° rehausser le mur construit sur le bord de la rivière, à l'extrémité du village, vis à vis du cimetière et de fermer l'arceau qui est près du pont.
DEVIS:
La toise cube de maçonnerie à 30 livres
La toise cube de déblais ou remblais à 2 livres
La toise carrée du pavé en pierre à 3 "
La toise carrée du pavé en cailloux à 2 "
Les réparations des piles du pont estimation 350 "
Pour conserver les faubourgs et empêcher que les
eaux ne passent à côté du pont estimation 3 500 "
Pour la réparation à faire à l'extrémité du village
pour empêcher les eaux d'y entrer estimation 1 100 "
1750
Il yeut 2 mariages, 12 baptêmes et 19 décès .On y dénombre 300 habitants
Surface : 961 sétérées
Production : 500 setiers de blé et quelques menus grains qui suffisent à la consommation des habitants.
l y a un pont en bois (actuel pont vieux sur l'Aude) et quelques artisans fort pauvres.
Le revenu de la cure s'élève à 800 livres.
La paroisse appartient à la Marquise du Bourg. Il y a des prisons dans son château. La justice s 'exerce à Alet.
Impositions pour les deniers royaux :
taille : 2 094 livres 11 sols 11 deniers
capitation 225 livres 2 sols
dixième 231 livres 18 sols.
1759
Imposition 3 275 livres 1 sol 4 deniers
1762
On dénombre 113 feux (équivalent à près de 340 habitants
1764
Dépenses :
Deniers royaux 2 571 livres
Gages des 3 consuls 20 livres
Albergue du seigneur 11 "
Gages du greffier 25 "
Estimation des cabaux 6 "
Entretien de l'horloge 12 "
Loyer du" tinal " et de la cave du curé 20 "
Dépenses imprévues 30 "
Pour le régent (instituteur) 150 "
Pour la régente 100 "
Pour le receveur des deniers royaux 20 "
Pour le collecteur des impôts 28"
2 993 "
Biens :
Droit de mesurage
1 sol par setier de grain
1 sol par charge de vin
1 sol par migérée d'huile
Ces droits sont affermés pour un an.
1762 pour 13 livres
1763 pour 12 livres
1764 pour 13 livres
1788
Tirage au sort pour les régiments provincial (milice)
LOUBET Bernard court de taille réformé
FEDIE Etienne court de taille réformé
RAYNAUD Jean-Baptiste , fils de Pierre bon
AUTIE Jean, fils de Perre bon
GUILHEM Jean-Baptiste, tailleur court de taille réformé
PAGES Gabriel , fils de Jean infirme réformé
SIAU Paul, fils de François bon
RAYNAUD François, dit BEILLON menuisier réformé
FERRIE Marc-Antoine, soldat
PECH Jean, fils de Jean garde-chasse
Les Consuls : GAP et R.SAUNIERE
On y dénombre : 522 habitants
122 hommes, 122 femmes, 278 enfants.
1789
13 janvier : réunion du Conseil Politique sous la présidence de :
GAP Jean-Baptiste, 1er consul
SIAU François, 2ème consulllll
SAUNIERE Pierre, 3ème consul
Greffier consulaire : DERAMON
Conseillers politiques : MIR Raymond et Etienne, frères
FEDIE Ignace
ROUBY François et Pierre, frères
CROUSIERES Jacques
BELON Jean-Baptiste dit BALOU
VAYCHERE Louis
Il est question de construire une rampe devant aboutir au grand chemin quitraverse ledit lieu ( aunourd'hui rue de la Rampe, qui aboutit sur CD 118)pour l'écoulement des eaux qui inondent parfois les rez-de-chaussée des maisons ( au niveau de la Sals).
Le sieur FEDIE, apothicaire de Couiza, expose aux commissaires des Etats:
"Depuis environ 3 ans, la Province ayant trouvé à propos de faire la percée du dit lieu pour la continuation du grand chemin et de refaire presque à neuf le pont..." La maison du suppliant s'est trouvé dès lors exposée à supporter des dommages considérables ...Ils laissent aisément entrevoir la ruine totale de la dite maison si on n'en arrête bientôt le cours...
1° qu'il y avait une maison située à l'entrée du dit pont du côté du couchant qui garantissait celle du suppliant et qui, dans le principe, a été entièrement emportée pour donner au grand chemin sa largeur nécessaire.
2° que par les compléments qui ont été faits et qui s'élèvent jusqu'au 1er étage de ladite maison, les 2 portes d'entrée qu'elle avait sur la grande rue, du côté du midi, ont été entièrement interceptées ( on en voit aujourd'hui uniquement les linteaux, rue de la Rampe)
3° que ces mêmes eaux ne peuvent que rendre cette maison malsaine pour longtemps.
4° qu'elle est devenue jnhabitable...2000 livres pour...indemniser et...faire les susdites réparations.
Jean DARAMON dans le même cas que le précédent réclame 2000 livres.
ALBERT BAYROU 1994
votre commentaire